voodoo child. (SARAH&AACE)

Une erreur peut amener très rapidement à voir le monde s’écrouler sous ses pieds. Aace ne voulait pas, ce n’était pas comme ça que les choses étaient censées se passer. Il ne voulait pas perdre le contrôle, il n’avait pas le droit de le perdre, et pourtant, une erreur, et tout a basculé. Plus rien ne sera jamais comme avant, et il ne sait pas pourquoi, il a encore perdu le contrôle.

Une chasse au démon, tout ce qu’il y a de plus normal, il devait simplement le mettre hors d’état de nuire avant qu’il ne fasse plus de mal aux innocents qui n’ont rien demandé. Aace avait toutes les informations nécessaires pour pouvoir le vaincre, il s’agissait de Dantalion, l’un des Duc des Enfers, un démon à la puissance toute relative, normalement peut puissant mais capable de lire dans les pensées. Aussi sûr qu’il était de lui, Aace savait qu’un moyen de le vaincre était de l’enfermer dans un seau après l’avoir affaibli à l’aide de ses sorts. Alors il était parti en chasse, il savait où le trouver, et il a été imprudent, parce qu’on ne peut se jouer d’un télépathe, ils sont capable de savoir, de savoir avant même que tu ne fasses quoi que ce soit. L’être de lumière aurait dû se méfier, il savait que ce n’était pas une bonne idée et au fond de lui, il aurait dû demander de l’aide. Mais par fierté, il ne l’a pas fait. Arrivé en face de Dantalion, il savait ce qu’il devait faire, et le mambo attrape son couteau pour se trancher la gorge et infliger cette douleur au démon par le biais de ses pouvoirs vaudou. Malheureusement… le pire arriva. Le Duc des Enfers avait prédit cela, il le savait et il en a profité pour influer sur les choses et a renvoyé le sort sur les civils présents.

Leurs gorges se sont ouvertes et des flots de sang en ont jailli, autant d’hémoglobine qui se sont déversées sur le visage d’Aace qui est à terre, sur ses vêtements tandis que le démon, avec un rire a commencé à s’en prendre à lui.

Aace ne sait pas comment il a pu s’en sortir, c’est comme si une partie de son cerveau avait occulté les évènements qui viennent de se dérouler. Il reste là, à genoux dans le sang de ces pauvres innocents qu’il a tués en perdant le contrôle de sa magie. Les larmes aux yeux, il attrape son couteau avant de réfléchir à ce qu’il va bien pouvoir faire. Il essuie son front avec ses mains qui sont encore pleines de sang, geste qui n’a aucun sens, qui ne sert à rien puisqu’il s’en badigeonne à nouveau. Il hurle tandis qu’il perd les pédales, mais la seule chose qu’il peut faire, c’est quelque chose qu’il aurait préféré éviter faire justement. Alors qu’il s’éclipse, il ne pense qu’à une seule personne, la seule personne capable de l’aider dans une situation pareille.

Il débarque alors dans la maison de la seule personne qu’il connaît et qui pourrait lui porter secours, ou encore l’aider à ne pas sombrer complètement. C’est un crime ce qu’il a fait, il en est conscient, et il n’a pas envie de payer pour cette erreur. Mais alors qu’il débarque dans la maison, sans le vouloir, il s’est éclipsé dans la chambre de sa cousine, faisant un raffuts du diable et la réveillant sûrement alors qu’elle devait dormir, vu l’heure, ce ne serait pas étonnant, il est deux heures du matin, et à cette heure-là… Il ne pense plus, tout ce qui lui arrive, c’est affreux et il pleure, ses larmes creusant des sillons sur ses joues alors ensanglantées.

Une erreur peut amener très rapidement à voir le monde s’écrouler sous ses pieds. Aace ne voulait pas, ce n’était pas comme ça que les choses étaient censées se passer. Il ne voulait pas perdre le contrôle, il n’avait pas le droit de le perdre, et pourtant, une erreur, et tout a basculé. Plus rien ne sera jamais comme avant, et il ne sait pas pourquoi, il a encore perdu le contrôle.

Alors que tu étais plongé dans tes recherches dans le livre des ombres, concentré sur les dossiers liés aux démons et aux affaires criminelles dans lesquelles tu es impliqué en tant que flic, l'atmosphère calme de ta maison est soudainement interrompue par un bruit fracassant provenant de ta chambre. Surpris, tu lèves les yeux et ton cœur s'emballe en voyant Aace, ton cousin, entrer précipitamment dans son halo de lumière bleutée, couvert de sang. Ta réaction instinctive est un mélange de choc, d'inquiétude et de compassion pour ce que tu vois. Ton regard passe du sang maculant son visage à ses mains ensanglantées, et tu comprends immédiatement que quelque chose d'horrible s'est produit. L'odeur métallique du sang flotte dans l'air, créant une atmosphère oppressante dans la pièce. Tu ressens un frisson glacial qui traverse ton échine alors que tes pensées commencent à s'embraser, cherchant à comprendre la nature de cette tragédie impromptue. La panique te saisit, et tes mouvements deviennent précipités alors que tu te lèves brusquement de ta chaise, renversant les dossiers sur le sol dans ton empressement. Les pages s'éparpillent, dispersant les indices et les informations cruciales que tu avais soigneusement rassemblés. Mais en cet instant, ton esprit est entièrement focalisé sur ton cousin en détresse.
"Mon Dieu, Aace ! Qu'est-ce qui s'est passé ?" tes mots s'échappent dans un souffle, témoignant de ton effroi face à l'état dans lequel il se trouve. Ton cœur bat la chamade, comme si le rythme de ta propre vie était intimement lié à celui d'Aace. Une myriade de scénarios cauchemardesques se bouscule dans ton esprit, chacun plus terrifiant que le précédent. Sans hésiter, tu te précipites pour attraper une serviette ou un chiffon à proximité, cherchant à aider Aace à s'essuyer le sang de son visage. Tu agis instinctivement, tes gestes se faisant doux et réconfortants, malgré la gravité de la situation. Ta main tremble légèrement alors que tu essaies de garder ton calme, de masquer tes propres émotions débordantes pour être une présence réconfortante pour ton cousin. "Viens t'asseoir, Aace. Respire, essaie de te calmer," tu lui dis d'une voix douce, le guidant vers le lit de ta chambre. Les mots que tu prononces semblent flotter dans l'air chargé d'angoisse. Tu veux qu'il se sente soutenu et en confiance en ta présence, espérant que cela l'aidera à trouver un peu de réconfort, même dans l'abîme de son désespoir.

S’il y a bien une personne capable de pouvoir l’aider, c’est bien elle. Notamment parce que sa magie pourrait l’aider à affronter Dantalion, mais aussi parce qu’elle est de la police et qu’elle pourrait trouver une idée afin qu’il ne soit pas inculpé pour le meurtre – accidentel – de nombreux civils. Leurs corps sont encore là-bas, dans ce vieil endroit triste, dans cet endroit baigné de leur sang versé inutilement. Du sang versé pour la lutte du bien contre le mal. Il ne sait même pas si l’auteur de ce massacre est encore en vie. Enfin, si, lui est toujours vivant, Aace n’est pas mort, parce que c’est bien lui qui est la cause finale des morts, mais c’est bien Dantalion qui a tout orchestré. Dans quel but ? Il ne le saura probablement jamais d’ailleurs.

Sarah, sa cousine adoptive, débarque à ses côtés, complètement paniquée, nul besoin de télépathie pour le deviner, sa respiration s’est accélérée, et son rythme cardiaque avec d’ailleurs. Lui, il est là, sur le sol, à genoux, complètement ailleurs, du sang maculant son corps entier, le sien peut-être, mélangé à celui des pauvres gens morts.

– Mon Dieu, Aace ! Qu'est-ce qui s'est passé ?

Il ne parle pas, en fait il ne la regarde même pas, encore sous le choc, il n’arrive même plus à agir, n’est plus qu’un pantin articulé. Une vraie poupée vaudou, on pourrait lui faire faire n’importe quoi que cela n’aurait plus d’importance. Il a tué trop de monde, et Aace n’est pas sûr de pouvoir l’accepter.

La brune disparaît précipitamment avant de revenir, un linge à la main pour venir essuyer le visage du sorcier hébété. Il se laisse faire, se laisse manipuler par sa cousine qui tente tant bien que mal de le nettoyer, d’enlever cette hémoglobine qui le macule de la tête aux pieds. Elle est douce, comme d’habitude avec lui, et cela lui permet aussi de ne pas sortir trop vite de sa transe, de son introspection, il pourrait la blesser et ça il en est hors de question.

– Viens t'asseoir, Aace. Respire, essaie de te calmer.

Sa voix lui indique de la suivre, et c’est exactement ce qu’il fait, Aace vient s’asseoir sur le lit de sa cousine, mettant probablement du sang partout, et il en est désolé, bien qu’il ne le montre absolument pas.

– Tellement de morts… trop de sang…

Aace divague, et son esprit encore choqué a du mal à se remettre du traumatisme qu’il vient de vivre. Dantalion a dû lui lancer un quelconque maléfice, ou lui faire avoir des visions d’horreur qui pourraient expliquer son état actuel. Il doit dire quelque chose de mieux, dire ce qui est arrivé, pourquoi il vient la voir dans cet état, mais il n’arrive pas, un mutisme soudain l’empêche de parler, lui qui est d’ordinaire si loquace voire même parfois extravagant.

– Dantalion...

C’est tout ce qu’il parvient à dire. Le nom du monstre qui a fait ça, le nom du monstre qui est à l’origine de son état. Aace ignore si Sarah le connaît, et à vrai dire ça lui est égal, il est là, assis, le regard dans le vide, les yeux qui piquent à cause du sang qui a pu entrer en contact avec eux et surtout il aimerait pouvoir dormir. Pourtant, il a quelques affaires à régler avant, et des affaires avec la justice, pour éviter qu’il ne lui arrive des problèmes, parce que son ADN se trouve là-bas.

Tu observes attentivement Aace, ton regard empreint de préoccupation et d'empathie. Tu comprends que quelque chose de terrible s'est produit, bien au-delà de ce que tu aurais pu imaginer. Alors que tu nettoies délicatement son visage ensanglanté, tu l'incites à se calmer, à retrouver son souffle. Les paroles d'Aace, murmurées avec une voix tremblante, résonnent dans l'air chargé de tension.

Tu l'invites à s'asseoir sur ton lit, l'incitant à se reposer et à trouver un semblant de tranquillité. Tu sais que ce dont il a besoin en ce moment, c'est de ton soutien inconditionnel, de ta présence rassurante. Tu t'assois près de lui, faisant fi des taches de sang qui se propagent sur les draps. Tu écoutes attentivement ses mots, empreints de désespoir et de culpabilité.

"Trop de morts... trop de sang..." répète-t-il, sa voix chargée d'émotions. Tu le regardes avec une intensité empreinte de détermination. Tu comprends que quelque chose de terrible s'est produit, quelque chose qui l'a ébranlé au plus profond de lui-même. "Où ça Aace, où trop de mort? Essayes de me dire..." Tu sais aussi qu'il a besoin de réponses, qu'il a besoin de raconter ce qui s'est passé.

"Dantalion..." murmure Aace, le nom du démon qui hante ses pensées. Un frisson parcourt ton échine alors que tu te remémores le livre des ombres que tu tenais dans tes mains juste avant l'arrivée d'Aace. Tu le saisis instinctivement et l'ouvres à une page spécifique, là où était inscrit le nom de Dantalion.

"Regarde, Aace", dis-tu d'une voix ferme, pointant du doigt le nom du démon dans le livre des ombres. "Ce nom... il m'a interpellé juste avant ton arrivée, j'ai vu quelque chose dans le livre des ombres... "

Tu laisses le livre des ombres ouvert devant Aace, l'invitant à le parcourir, à trouver des informations qui pourraient les éclairer sur la nature de Dantalion et ses intentions. Tu te prépares mentalement à soutenir ton cousin dans cette quête, à faire preuve de force et de détermination pour trouver des réponses, pour lui. Ton cousin est ce qu'il y a de plus précieux pour toi. C'est ta famille. Aace sait qu'il peut compter sur toi comme tu sais que tu peux compter sur lui. Tu sais qu'il a besoin de toi et tu te dois d'être un roc pour lui auquel il peut s'accrocher.

"Je vais t'aider quoi qu'il se soit passer, Aace", déclares-tu d'une voix solennelle, ton regard fixé sur ton cousin. "Nous allons surmonter cela ensemble." dis-tu en tombant enfin sur la page du démon. Ton regard se pose sur le dessin puis tu lis les indications de tes ancêtres sur ce démon..Démon de niveau supérieur...Télépathie... "Aace, ne me dis pas que tu t'es frotter à ce démon seul..." dis tu inquiète tout haut.

Elle veut savoir où il y a des morts. Aace sait exactement où il doit aller, il sait très bien que c’est dans ce vieil entrepôt dans lequel ils mettent ces poissons qui seront ensuite vendus dans les marchés de la ville pour les restaurants et les hôtels ou encore les cantines  scolaires. Les gens morts, tous des employés nocturnes qui étaient là, au mauvais endroit, au mauvais moment.

Puis quand il murmure le prénom du démon qui est responsable, elle… elle semble avoir une sorte d’éclair. Sarah va chercher son grimoire, le livre de sa famille et elle lui montre une page, elle veut qu’il regarde, mais ses yeux sont toujours dans le vide, dans le vague, parce qu’il n’arrive à se fixer sur rien d’autre que l’image de ces pauvres innocents qui se font égorger par sa faute.

– Regarde, Aace, dit-elle en pointant la page du doigt, image lointaine qu’il ne perçoit qu’en périphérie de son regard. Ce nom... il m'a interpellé juste avant ton arrivée, j'ai vu quelque chose dans le livre des ombres...

Elle lui laisse sur les genoux, mais il ne regarde pas. Il n’a pas besoin de cela, Aace sait tout ce dont il a besoin sur ce démon. Il a déjà lu les pages le concernant dans son propre grimoire. Ce n’est pas cela le problème, le problème c’est qu’il avait plus de pouvoir qu’escompté. Et ça s’est révélé être une erreur.

– Je vais t'aider quoi qu'il se soit passer, Aace. Nous allons surmonter cela ensemble.

Elle a toujours été très courageuse. Peut-être trop d’ailleurs. Sarah veut toujours bien faire, elle a ce besoin compulsif d’aider les autres, une vraie altruiste. Cela lui jouera des tours un jour, à n’en pas douter. Elle finira par avoir des problèmes, cela doit être de famille à vrai dire. Puis elle lit, et elle semble comprendre.

– Aace, ne me dis pas que tu t'es frotté à ce démon seul...

Cette fois, cette fois, il lève le visage vers elle et il la regarde. Il la regarde vraiment. Ses yeux se fixe sur le visage de sa cousine pour qu’elle comprenne, parce qu’elle doit savoir, il doit lui dire. Le sorcier prend alors une longue inspiration tandis qu’il ferme ses paupières et regarde ses mains encore badigeonnées de sang, qui commence à sécher et à croûter.

– Je n’’avais pas le choix Sarah. Il avait déjà commencé à faire des dégâts, et j’ai été pris par le temps. J’y suis allé et il a su ce que j’allais faire, il a compris que j’allais utiliser mes dons de vaudou et je… j’ai tué tout le monde sans faire exprès… ils sont tous morts par ma faute…

Non, ce n’est pas vraiment ce qui s’est passé, mais ça ne fait aucune différence de toute façon. Le sortilège qui a tué tous ces gens, c’est le sien, c’est parce qu’il s’est tranché la gorge pour tenter de tuer Dantalion qu’ils sont tous morts. Fin de l’histoire, c’est de sa faute. Il n’aurait pas été trop sûr de lui, peut-être que les choses se seraient passées différemment.

– Je ne me souviens même pas… je ne sais même pas si j’ai réussi à le vaincre ou pas… mais j’ai besoin de toi Sarah… y a mon ADN partout là-bas… je suis perdu, je ne sais pas comment je vais m’en sortir sans finir en taule…

C’est pour cette raison qu’il est venu. Dantalion ne le fait pas peur, mais il n’a pas envie de finir en prison, ou pourchassé parce qu’on le croit coupable de meurtres. Il les a bien commis, il le sait, mais ce n’est pas comme s’il l’avait voulu… Et qui le croira quand il parlera d’un démon supérieur télépathe aux pouvoirs diminués dans les histoires ? Il commence alors à paniquer et se lève pour commencer à faire les cents pas dans la chambre de sa cousine.

– Cinq personnes… c’est le nombre de victimes et je crois que je vais… faut pas que je… on fait quoi bordel ?

Le temps du vocabulaire châtié est terminé, cette fois il est vraiment paniqué, il ne sait pas comment il va pouvoir s’en sortir et il faut absolument que sa cousine lui donne un coup de main, à la fois pour gérer le démon – s’il est toujours vivant – mais aussi pour gérer ceux qui sont morts, pour gérer la scène de crime.

Tu observes Aace, le visage marqué par la culpabilité et l'angoisse, tandis qu'il exprime ses craintes et son désarroi. Tes yeux se posent sur le livre des ombres que tu as ouvert, espérant que cela puisse fournir des réponses à ce mystère terrifiant. Cependant, tu remarques que ton cousin, perdu dans ses pensées, ne porte guère attention à ce que tu tentes de lui montrer.

Alors que tu lui assures que tu seras là pour l'aider, Aace lève enfin les yeux vers toi. Son regard fixe le tien, transmettant toute la détresse qu'il ressent. Tu te prépares mentalement à entendre ce qu'il va te révéler, prête à le soutenir, quoi qu'il ait pu faire. Tu es loin de te douter que le pire a été fait...

Le sorcier inspire profondément, fermant les paupières et fixant ses mains tachées de sang qui commencent à sécher. Il t'avoue, avec une voix chargée de remords, qu'il n'avait pas d'autre choix. Il a utilisé ses dons de vaudou pour tenter de vaincre Dantalion, mais sans le vouloir, il a causé la mort de toutes les personnes présentes. Aace se sent responsable de cette tragédie et sa détresse est palpable.

Tu écoutes attentivement ses paroles, comprenant la gravité de la situation. Il te révèle qu'il ne se souvient même pas s'il a réussi à vaincre le démon, mais il sait que son ADN se trouve partout sur la scène de crime. La panique s'empare de lui alors qu'il commence à faire les cent pas dans la pièce. Tu restes presque bouche bée. Comment est-ce possible? Cependant, tu comprends mieux tout ce sang sur lui. Son don a toujours été incroyable à tes yeux mais tu sais aussi qu'il peut être une arme redoutable et ce jour est arrivé. Tu as beau avoir un mental d'acier, cela te choque tout de même. Mais tu ne dois pas laisser paraître tes sentiments.

Sans hésitation, tu te lèves et te rapproches de lui, posant une main réconfortante sur son épaule. Ta voix se fait ferme et déterminée, révélant ta détermination à résoudre cette situation. "Aace, je suis là pour toi. On va trouver une solution, d'accord ?"

Tout en parlant, ton esprit s'active à la recherche de solutions. Tu sais que tu peux utiliser tes compétences de sorcière et ton statut de policière pour l'aider. Tu te rappelles d'un sortilège de nettoyage qui efface toute trace que ce soit d'ADN ou de bazar, une méthode que tu as déjà utilisée pour effacer tes propres traces lors de certaines affaires délicates.

"Écoute-moi attentivement, Aace", dis-tu d'une voix calme mais déterminée. "Tu ne vas pas finir en taule c'est compris ?! Je connais un sort de nettoyage qui peut effacer toute trace d'ADN. Nous allons l'utiliser pour nous assurer que personne ne pourra te relier à cette scène de crime. Je vais gérer ça, tu n'as pas à t'inquiéter."

Tu sais que cela n'est pas éthique, que tu utilises des méthodes peu conventionnelles pour sauver ton cousin. Mais tu es prête à te salir les mains pour le protéger, sachant qu'il ne mérite pas de payer pour des actes qu'il n'a pas commis intentionnellement.

Quant aux cinq victimes, tu sais que tu peux utiliser tes compétences d'enquêtrice pour orienter les soupçons vers un tueur en série que tu poursuis déjà. Tu as réuni suffisamment de preuves contre lui et tu peux les manipuler pour qu'elles s'alignent avec cette tragédie, enfin tu l'espères. Tu es consciente que c'est risqué et peu éthique, mais tu te dis que parfois, il faut se salir les mains pour obtenir la justice et sauver ceux qui te sont chers.

"Ok, je crois que j'ai potentiellement aussi une solution pour ces 5...personnes. Mais d'abord, je suis désolée mais il va falloir que tu nous ramènes sur les lieux Aace."

Ton regard rencontre celui d'Aace, cherchant à lui transmettre ta détermination et ta confiance. Tu sais que cette épreuve ne fait que commencer, mais tu es prête à te battre pour lui.

" Mais il va falloir aussi se protéger surtout si Dantalion est toujours là-bas..Il faut faire vite avant que quelqu'un s'aperçoive du.." carnage allais-tu dire mais tu évites " du bazar..." finis-tu par dire. Tu sais que tu en demandes trop à cet instant à ton cousin. Qui ne pèterait pas un plomb après cet évènement? Aace est fort mais il reste avant tout une personne sensible et humaine et ce qu'il a vécu reste un traumatisme.

"Tu te sens d'y retourner?" Question stupide, tu sais bien que non mais pourtant il va falloir.