wicked game. (NANTE)

tw : violence, sang, torture, relation intime, domination mentale
(les parties sensibles seront sous hide)

wicked game

feat @DANTE ROMANELLI
(musique d'ambiance)

Attendre n’a jamais été son fort. Le dieu a attendu des siècles durant et il a en horreur le fait qu’on puisse le faire patienter. Quand il était au meilleur de sa forme, il aurait pulvérisé celui ou celle qui aurait eu l’audace de le faire poireauter pendant des heures durant. Mais cette fois, il prend son mal en patience, il essaie du moins de ne pas trop regarder les minutes qui défilent. Alors pour patienter, c’est une cigarette au bord des lèvres et un scotch dans la main qu’il déambule dans les grandes allées des étages de l’hôtel, et même si l’on n’est pas censé fumer à l’intérieur selon une foutue loi américaine, Notos n’en a rien à faire, après tout c’est lui le patron et s’il veut faire quelque chose, il ne se gênera pas, quoi que cela puisse avoir comme répercussion.

Son mégot vole au sol et son talon vient l’écraser tandis qu’il avance, ses laquais feront le ménage et lui, il s’en contre fou. D’un geste de la main il fait sonner un carillon grâce à un léger vent pour qu’on vienne nettoyer et il s’en va, sans même un regard pour ces pauvres âmes qui font leur travail pour un salaire de misère. Se plaignent-ils ? Carrément. En a-t-il quelque chose à foutre ? Absolument pas. Notos en a assez de devoir écouter les autres se plaindre. On ne l’a pas prié pendant des siècles, il ne voit pas pourquoi il irait s’embarrasser des besoins et problèmes des mortels.

Alors qu’on vient lui faire des rapports sur les derniers éléments venant d’arriver dans la ville, il regarde la montre à son poignet se met à sourire. L’heure arrive, et alors qu’une nouvelle cigarette se loge entre ses lèvres, il claque des doigts pour qu’une flamme vienne l’allumer ; Notos se dirige vers les sous-sols de l’hôtel dans lesquels il a aménagé quelques pièces spéciales afin de… s’amuser avec ses penchants particuliers, notamment sanguinaires. Normalement, si son… partenaire a bien respecté sa parole, il devrait y être avec un mortel.

Une fois à destination, le dieu ouvre la porte d’un geste du poignet pour entrer dans la pièce, et bien évidemment, Dante l’y attend, et même s’il ne l’avouera jamais, il est toujours aussi séduisant. Notos comprend pourquoi les hommes et les femmes le suivent aveuglément dans cet endroit. Une promesse, des cajoleries, et il pourrait obtenir tout ce qu’il veut. Le vent du sud regarde alors l’homme attaché, son corps presque entièrement nu, menottés, les poignets accrochés aux tuyaux du plafond, probablement encore un peu… dans les vapes.

– Comme d’habitude, du très bon travail, quoique tu as encore eu la main lourde. Mais c’est rien. Ça ira très bien comme ça.

Il s’approche de lui, à son doigt, une bague griffe, il vient s’amuser à la passer sur la joue de Dante, un sourire carnassier aux lèvres.

– Tu m’as manqué, et pour conclure sur cette phrase, il vient attraper le visage de l’homme entre ses mains pour venir écraser ses lèvres presque violemment sur les siennes, lui arrache un baiser dont il n’a peut-être pas envie, mais de toute façon, il n’a pas vraiment le choix non ? Notos sait exactement quoi faire pour lui donner cette envie.

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feat @Notos Southman

Qu'il s'agisse de leurs corps musclés, du goût de leur sang ou encore de l'odeur de la peur qu'il réussissait à faire naître en eux, Dante avait un petit faible pour les hommes agréables à regarder depuis les débuts de sa transformation en vampire il y a très longtemps. Avec sa belle gueule, il avait toujours réussi à utiliser son charme pour attirer ses proies à lui et les saigner en toute discrétion et bien qu'il n’aimait habituellement pas partager ses repas ou ses séances de tortures, depuis qu'il avait rencontré le Dieu Grec Notos, c'était une autre histoire. Il se plaisait à partager ses pulsions sanguinaires avec lui, s'adonnant tout deux à des séances de tortures des plus créatives dans l'hôtel qu'il possédait et dans lequel il lui avait permis de séjourner. Le brun ne l'avouerait jamais, même sous la menace mais il y avait quelque chose chez ce Dieu qui l'attirait énormément. Quelque chose d'autre que ce sang divin qu'il prenait plaisir à goûter chaque fois que le vent du sud le lui autorisait. Ce qui n'arrivait pas aussi souvent qu'il le voudrait malheureusement, lui qui avait tendance à aimer abuser des bonnes choses. Il aurait pu faire comme il faisait à chaque fois avec n'importe qui d'autre et s'en prendre à lui pour se servir sans lui demander son avis mais leur relation lui plaisait et lui permettait d'avoir un endroit pour être à l'abri, lui et les vampires de son essaim alors il faisait avec. Avoir un Dieu comme allié et amant n'était pas quelque chose à négliger.

Posté dans la pénombre d'une ruelle à la sortie d'une boîte de nuit, il avait porté son dévolu sur un homme brun et barbu d'une trentaine d'années tout au plus. Une brebis qui s'était éloignée de son troupeau d'amis ivrognes et bien alcoolisés. Un baiser, la promesse d'une nuit torride en sa compagnie c'est tout ce qu'il avait fallu pour qu'il accepte de le suivre sans broncher. Il n'avait pas réussi à résister à l'envie de planter ses crocs dans son cou pendant qu'il l'embrassait sauvagement contre un mur, à vrai dire, il n'avait même pas chercher à résister à cette pulsion pour absorber quelques gorgées de son sang chaud à l'arrière goût de vodka. Un geste qui n'avait pas manqué de faire fuir l'homme qu'il avait dû assommer pour le ramener jusqu'ici, dans la cave de l'hôtel où Notos les rejoindrait bientôt. Comme une sorte de paiement qu'il acceptait de lui fournir pour son hospitalité et peut-être, qui sait, un petit bonus en prime.

Lui attachant les mains pour qu'il soit sans défense -bien que c'était déjà le cas, un mortel ne pouvant rien face à un dieu et aux rois des vampires- Dante alluma une cigarette en répondant à des messages sur son téléphone concernant son entreprise qu'il gérait d'une main de maître et florissant de jour en jour. Son petit import/export de sang de créatures magiques à travers le globe marchait à merveille, il était roi depuis très longtemps et savait parfaitement comment s'assurer le respect et la loyauté des siens : en leur assurant protection, nourriture et argent. Trois choses dont ils n'avaient jamais manqué avec lui.

La personnification de l'un des vents pénétra enfin dans la pièce peu de temps après qu'il ait fini sa cigarette, l'écrasant sur le pectoral de l'innocent en remettant son téléphone dans la poche intérieur de son costume. « J'ai eu un petit creux en chemin. » répondit-il à sa remarque avant qu'il ne l'embrasse violemment. Un baiser qu'il lui rendit avec plaisir et avec toute la fougue dont il pouvait faire preuve. La violence était loin de le déranger, les deux hommes étaient suffisamment robustes pour encaisser la force de l'autre et c'est d'ailleurs ce qui lui plaisait : ne pas avoir peur de le briser en deux au moindre contact. Rompant le baiser un instant pour le regarder avec un sourire carnassier, « C'est évident. » Présomptueux ? Peut-être. Il empoigna son haut d'une main pour attirer de nouveau ses lèvres à lui, son corps tapant contre le sien sans ménagement pour une étreinte torride face à l'humain qui sortait peu à peu des vapes.

Il mit fin au baiser, lâchant sa chemise pour le repousser légèrement. « Ton rendez-vous est entrain d'émerger. » dit-il en entendant le cœur de l'homme battre un peu plus rapidement dans sa poitrine, signe qu'il se rendait sûrement compte de la situation dans laquelle il se trouvait maintenant ou signe d'une excitation inavouée quant au fait de voir les deux apollons se galocher devant lui. « Je te laisse t'amuser. Tu sais où me trouver au besoin. » finit-il en s'éloignant doucement.

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feat @DANTE ROMANELLI
(musique d'ambiance)

L’autre s’exprime, lui a parlé du fait qu’il a eu un petit creux. Jamais Notos ne lui a interdit de s’abreuver, tout ce qu’il impose, c’est de ne pas tuer, de ne pas vider entièrement en hémoglobine et surtout de ne pas attirer les flics dans son hôtel. Tant que cela est respecté, il peut faire comme bon lui semble. Dante peut même le mordre où il veut, les gens qu’il ramène n’ont aucune importance, ne servent à rien d’autre qu’à assouvir ses pulsions. Et pour le remercier, le dieu est venu l’embrasser en lui attrapant le visage, peut-être violent, peut-être puissant, mais c’est comme ça qu’il les aime avec lui, ne pas se ménager, ne pas avoir peur de blesser. Et ça lui plaît, ça lui procure des petites émotions qu’il ne comprend pas, des fourmillements inexpliqués et dont il se moque éperdument – en apparence. Alors il le relâche, ou plutôt le roi vient le rompre pour le regarder, et ce sont deux sourires de prédateurs qui se répondent.

– C'est évident.

Bien entendu qu’il est évident qu’il lui a manqué, Notos aime avoir la présence de Dante à ses côtés. Quand ils sont ensemble, c’est comme si les lois du monde n’avaient plus aucune emprise sur eux, comme s’ils pouvaient tout arranger et fixer toutes les règles qu’ils désirent.

Ils viennent alors s’embrasser encore, tandis que Dante vient l’attirer à lui en l’attrapant par son haut. Mais cette fois-ci, leur étreinte est légèrement sensuelle, presque torride alors qu’il entend un gémissement derrière eux. Le vampire met alors fin à leur baiser et le repousse délicatement tandis que Notos vient se retourner pour regarder le gars, un peu encore sonné.

– Ton rendez-vous est entrain d'émerger. Je te laisse t'amuser. Tu sais où me trouver au besoin.

Il se recule, mais Notos sait très bien qu’il n’a pas le droit de partir. Dante est toujours requis ; il y peut toujours y avoir des imprévus, quelque chose qui peut mal tourner. Alors il reste dans le coin de la salle, en spectateur, et le dieu fait cela avec une certaine idée en tête. Le vampire a toujours soif, il suffit d’une goutte de sang pour qu’il veuille s’abreuver.

– Reste avec moi, dit-il avec ce petit air amusé qui point sur son visage quelque peu narquois alors qu’il regarde le visage de l’homme qui s’éveille de sa torpeur.

Si Notos le garde avec lui, c’est pour qu’il ait faim justement, c’est pour qu’il y ait une certaine tension dans les veines du vampire, et il en devient encore plus intéressant de le côtoyer, de rester à ses côtés et pourquoi pas de s’envoyer en l’air.

Le dieu grec s’approche enfin de l’inconnu, il le regarde précisément, quelques tatouages, un piercing au téton droit, peu de muscles dessinés, mais ce n’est pas ce qui le dérange le plus. Notos est à quelques centimètres de sa nouvelle victime. Sa bague griffe vient alors titiller cet objet en métal tandis que de l’autre main il vient lui mettre une petite claque sur la joue pour terminer de le réveiller.

– On s’lève. J’aime pas quand vous dormez.

Alors qu’il se réveille, son regard étonné s’imprime sur son visage tandis qu’il comprend ce qui est entrain de lui arriver, de sa position, de l’endroit inconnu. Et immédiatement il se met à hurler, à demander de l’aide. Le dieu roule des yeux dans ses orbites avant de lui décocher un coup de coude tellement violent dans la mâchoire qu’il entend un craquement sinistre retentir. Il ne pourra plus hurler, ou du moins pas autant, sa mâchoire inférieure pend étrangement.

– Pourquoi vous êtes toujours obligés d’hurler ? Vous pouvez pas accepter tranquillement ce qui vous arrive ? De toute façon personne ne viendra vous aider.

Non, personne. L’hôtel attire tellement peu de monde que ça ne sert à rien, et généralement les flics le laissent tranquille grâce à ses contacts et surtout cette pièce est entièrement insonorisée. Il attrape alors rapidement le piercing entre ses doigts qu’il vient lui arracher, la peau du téton venant avec, du sang se met alors à gicler et à couler ensuite sur son ventre.

– Que fait-on ensuite mon cher Dante ? La balle est dans votre camp.

C’est rare qu’il lui donne voie au chapitre, mais cette fois, il veut peut-être aussi briser un peu les règles du jeu. Mais néanmoins il ne pourra pas toucher, pas encore, ou pas du tout, peut-être qu’il pourra. Mais pour l’instant Notos ne sait pas à quoi il va pouvoir s’adonner à nouveau avec cet inconnu. Mais tout ce dont il a envie, c’est de pouvoir se défouler, de laisser libre court à ses pulsions sanguinaires. Il finira forcément par lui ôter la vie. Le dieu veut absolument que cet endroit devienne le dépôt du diable, l’endroit qui déchaînera les vices des Enfers, une antichambre du Tartare, le pire lieu possible sur cette planète.

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feat @Notos Southman

Évidement que Notos souhaitait qu'il reste ici avec lui. Comme d'habitude, il avait besoin d'un spectateur mais cela ne dérangeait pas le roi des vampires qui n'avait pas vraiment d'autres impératif ce soir. Et puis, il ne refusait jamais de voir un humain se faire torturer même s'il savait qu'à la vue de son sang qui coulerait bientôt, son appétit ne ferait que croître et qu'il lui faudrait l’assouvir d'une manière ou d'une autre.

Il croisa les bras en s'adossant à un mur, sa jambe droite pliée et le pied posé contre ce dernier et il observa le dieu s'amuser avec le mortel en allumant une nouvelle cigarette. Le craquement de la mâchoire du pauvre malheureux sonna comme une douce mélodie à son oreille et il ne retint pas son sourire démoniaque en observant le dieu poursuivre sur sa lancée en arrachant son piercing au téton. Ça le ne surprit pas, ce piercing étant comme une cible sur son corps immaculé, il était évident que Notos s'attarderait dessus en le voyant. Il se lécha les lèvres en voyant le filet de sang s'échapper de sa blessure pour couler sur son ventre tandis que l'homme couinait comme un animal apeuré. Il pouvait hurler autant qu'il le voulait, personne ne viendrait l'aider. Entant que roi, Dante était connecté à tous ses vampires qui étaient présents dans l'hôtel et partout en ville, de quoi l'avertir au cas où un flic un peu trop curieux viendrait s'approcher trop près de cet hôtel. Oui, le suceur de sang était un atout considérable pour le Dieu autant que le brun l'était pour lui. Un partenariat profitant au deux même s'il penchait plus d'un côté que de l'autre.

Grâce à ses études en médecine qu'il avait suivies il y a plusieurs siècles de cela et à sa connaissance du corps humain et de la torture, Dante savait exactement où frapper pour faire souffrir lentement. Ca et son pouvoir lui permettant de contrôler le sang et de limiter les hémorragie, il pouvait faire en sorte que ses victimes survivent bien plus longtemps que ce qu'il était humainement possible. Ainsi, lorsque le brun lui demanda que faire ensuite, il eut sa petite idée mais masqua néanmoins sa surprise. Depuis quand son avis l'intéressait ? Il tira une bouffée sur sa clope et approcha doucement des deux hommes. D'un mouvement de main, le sang qui coulait sur l'abdomen de son précédent dîner flotta jusqu'à lui, se rassemblant pour former une aiguille très fine d'une dizaine de centimètres qu'il lécha tout du long aussitôt celle-ci matérialisée. « C'est fou le nombre de nerfs qui sont connectés aux dents. » murmura-t-il tandis que le jeune se tortillait à cette simple évocation. Il tendit l'arme ensanglantée au vent du sud. « A ta droite, l'avant dernière dent du bas est creuse. Enfonces ça à l'intérieur. » Il avait senti l'odeur de cette dent morte dès qu'il l'avait rencontré, son odorat surdéveloppés ne le trompant jamais. S'approchant de l'oreille de Notos, il susurra : « Tu sais ce que ça me fait d'entendre des cris de douleur … j'adorerai que tu le fasses gémir à nouveau. » La douleur l'excitait, c'était un fait et ça, le dieu le savait. Il passa le bout de sa langue le long du cou du propriétaire de l'hôtel comme pour appuyer ses dires et s'éloigna ensuite. Ca ne suffirait pas à le faire saigner comme un porc, il le savait mais la douleur qu'il ressentirait serait la pire de toute.

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feat @DANTE ROMANELLI
(musique d'ambiance)

Le dieu voudrait avoir l’avis d’un spécialiste. Dante a lui aussi une vie très longue, et surtout, il a des connaissances qui pourraient être utiles pour toutes ces sauteries, et moments de délices violentes. Le roi des vampires pourrait être d’un secours important, et plus important encore, ses dons pourraient… être intéressants dans le cas des séances de torture. Notos lui laisse alors la main et Dante s’avance et d’un mouvement de main, fabrique une sorte de fragment de sang qui vient vers lui, une dizaine de centimètres de longueur, pointue. Il le lèche tout du long, recueillant le sang qui la recouvre.

– C'est fou le nombre de nerfs qui sont connectés aux dents.

Notos comprend alors où il veut en venir, alors il attrape l’arme nouvellement créée entre ses doigts et l’humain se tortille à l’idée de ce qui s’approche.

– A ta droite, l'avant dernière dent du bas est creuse. Enfonces ça à l'intérieur.

Dante est très sensible à la mort, et au sang, ainsi donc, il lui fait confiance, et l’avantage de la situation, c’est que sa mâchoire est brisée et qu’il ne pourra pas le mordre ou se défendre face à ce qui va arriver. Notos sent alors le vampire s’approcher de son dos, sa bouche venant tout proche de son oreille dans laquelle il susurre quelques mots qui auraient pu le faire gonfler d’orgueil s’il ne se maîtrisait pas a minima.

– Tu sais ce que ça me fait d'entendre des cris de douleur… j'adorerai que tu le fasses gémir à nouveau.

Bien évidemment qu’il le sait, et alors qu’il était prêt à se retourner pour… il ne sait quoi exactement, Dante vient à nouveau le titiller en lui léchant le cou du bout de sa langue, ce qui fit frissonner le dieu qui le sent alors s’éloigner à nouveau, reculant tandis que lui est toujours armé de cette pointe solide.

Notos finit par « obéir » aux indications de son amant, il ouvre la bouche de sa victime du soir qui gémit et pleure, et regarde donc la dent ciblée par le vampire, et comme indiqué il vient alors y planter l’arme et immédiatement un cri de douleur vient déchirer l’ambiance pesante de la pièce. Une douce mélopée à ses oreilles, comme un chant doux qu’on aurait pu lui faire dans l’Antiquité. Il pourrait écouter des centaines d’années durant les hurlements de douleur de ses pauvres victimes.

– Parfait… absolument parfait.

Tandis qu’il le regarde pleurer et gémir à cause de ses souffrances, Notos se repaît de toute cette violence, de toute cette souffrance causée. Il aime pouvoir la causer, il aime pouvoir l’admirer et comprendre comment elle fonctionne.

– Tu sais… je pourrais prendre aussi du plaisir à t’écouter plus souvent me donner des conseils comme ceux-ci.

Les deux amants ont du potentiel dans cette association. Notos et Dante ont passé un marché il y a quelques temps, une protection mutuelle, un lieu pour vivre, pour se cacher, un endroit de vice et de luxure, un endroit dans lequel leur passion de consume, se brutalise dans des draps qu’ils froissent avec leur violence sexuelle presque animale.

Notos attrape alors une nouvelle cigarette qu’il allume d’un claquement de doigts, il aspire une longue bouffée de sa fumée pour la recracher sur l’homme qui commence à sombrer, l’adrénaline semble avoir terminé de faire effet et il va falloir qu’il aille plus vite.

– Ils ne sont plus aussi résistant que dans l’Antiquité… de vraies mauviettes, ça en devient presque risible de faiblesse.

Notos fume tout en allant chercher une pince sur une table en métal tandis qu’il revient vers la victime de la soirée.

– Par quel orteil vais-je débuter ? Peut-être celui-ci ? Ou…

Tandis qu’il parle, le dieu attrape l’un des pieds de l’homme et utilise la pince sur chaque orteil et il termine sur le pouce dont il attrape l’ongle pour tirer dessus en usant de toute sa puissance.

– Non celui-là ! dit-il tandis que sang gicle de la blessure imposée et que la pauvre âme damnée se met à hurler de nouveau à cause de la douleur ressentie, il essaie de parler, il implore pitié, mais on ne comprend rien, et de toute manière cela ne fait que tirer un ricanement satisfait de la part de la déité.

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