Aux origines du monde
Mon histoire commence il y a un peu plus de 30 ans. Les années 90 battent alors leur plein, Walkman accroché à la poche, Nirvana dans les oreilles. Les jeunes s’arrachent la Playstation ou la Game Boy Pocket… Une ère si proche et pourtant si lointaine de la notre quand on y pense.
C’est à cette époque que ma mère, Iris Jönsson, quitte sa petite bourgade, non loin de Stockholm pour entamer un périple initiatique aux 4 coins du Globe. Ma mère est alors une belle jeune femme d’une vingtaine d’années, blondes aux yeux verts, le nez parsemé de tâches de rousseur.
Ce voyage initiatique est un passage obligatoire pour la descendance Jönsson, une sorte de rite qui selon la légende permet d’accueillir l’héritage de la famille. Cet héritage, ce n’est pas n’importe lequel. Il s’agit en réalité d’un héritage magique qui est transmis de génération en génération. Car oui, ma mère n’est pas une femme comme les autres, elle est issue d’une lignée de sorcière nordique et ici les légendes et les rites sont différents de ceux qui se pratique dans d'autres cultures. Certains obtiennent leur pouvoir à leur majorité, d’autres à la naissance, mais chez les Jönnson, c’est l’ouverture de l’esprit qui déclenche la réception de ses dons.
Aux 4 coins du Globe, Iris s’enrichit. Elle découvre notamment l’univers des potions au Tibet, apprend l’écriture de sortilèges en France, s’initie à la divination primaire en Colombie et s’enrichit de chacune de ses rencontres. A chaque fois qu’elle en à l’occasion, elle couche dans le carnet qui lui a été confié par sa mère ses nouvelles connaissances. Bien sûr elle héritera du livre des Ombres lorsque le temps sera venu, mais d’ici-là, c’est à elle de se créer son propre guide.
Ce tour du monde durera près d’un an. Une année pendant laquelle elle ne reverra ni sa famille ni ses amis, et même si elle est régulièrement en proie à la solitude, elle n’a d’autres choix que d’accepter les règles.
Avant de conclure son périple, elle s’installe en Espagne et la jeune femme commence à embrasser sa destinée en protégeant les innocents qu’elle rencontre. Si cette dernière étape devait marquer le dernier chapitre du voyage, il s’avère que l’histoire va prendre une toute autre tournure.
Elle rencontre lors de son séjour, un coven de sorcières dont elle fera partie pendant un temps et se liera d’amitié avec une certaine Ellia, la leader du groupe. Malheureusement, la convergence de ces êtres puissants va alerter le monde démoniaque qui lancera ouvertement une chasse aux sorcières. C’est au cours d’une de leur attaque qu’Iris fait la rencontre qui changera sa vie... Son regard mystérieux, sa carrure, son teint hâlé, sa voix… Iris ne parvient pas à s’en détacher… Elle vient de rencontrer mon père, un chasseur de primes.
Et tout devient possible
“Et auprès de moi, il a changé… De toute façon, il ne supportait plus de travailler pour des maîtres chanteurs, il avait envie de prendre en main son destin. Je te dis pas que ça a été facile ! Il nous a fallu des mois !
Je sais que je n’aurais pas dû le revoir mais c’était plus fort que moi… J’avais de l’espoir ! Ses semblables avaient tué des sorcières, mais pas lui. Pas cette fois-ci en tout cas…
Au tout début, il n’avait pas l’intention de rejoindre notre camp. Imagine, si quelqu’un venait te voir pour te dire que ce que tu fais est mauvais alors que tu as toujours entendu que tu étais quelqu’un de bien, pourquoi changerais-tu ta manière d’agir ? Tu te dirais que la personne en face de toi est folle, ou alors il te faudrait de nombreux arguments pour te convaincre. Et bien pour ton père, c’était la même chose mais à force de persuasion je crois que j’ai réussi à lui faire ouvrir les yeux… avec de la persuasion mais aussi beaucoup d’amour !”.
Par la suite, mon père s’est rangé, il a délaissé le monde magique pour vivre cet amour impossible avec ma mère. Deux ans plus tard, je venais au monde.
Le naturel revient au galop
J’ai 17 ans et je dois dire que je m’en sors plutôt bien. Je découvre l'étendue de mon potentiel avec les années et je dois dire que je fais la fierté de mes parents. Je développe fortement ma biokinésie que j'exerce régulièrement sur l’environnement qui m’entoure. En même temps, tout est constitué de molécules autour de nous, s’entraîner est donc plutôt facile. A côté de ça, je suis un parcours scolaire tout à fait correct, on me présage même un bel avenir dans la botanique. Tout ça, c’est sûr que ça vient de ma mère. A la maison, on était entouré de plantes aux vertues toutes différentes et elle m’apprenait à m’en occuper. “A tes 18 ans on passera à l’art des potions” me promettait-elle. Non franchement, tout roulait comme sur des roulettes… enfin en apparence.
Mon père avait franchement du mal à trouver sa place dans le monde humain après toutes ces années. Il faut dire qu’il a toujours eu beaucoup d’ambition et vraisemblablement, évoluer dans dans le monde des mortels n’est pas aussi simple que dans le monde magique. Des idées sombres ont ensuite commencé à se frayer une place dans sa tête.
Évidemment, il n’en a pas dit un mot à ma mère, c’est moi qui l’ai compris… ou plutôt, entendu ! C’est comme ça que j’ai découvert mon don d’empathie. Grâce à lui, j’ai pu lire dans les pensées de mon père.
Et comme si tout ça ne suffisait pas, un ex collègue chasseurs de primes devenu aujourd’hui un puissant “allié” de la Source nommé Vargas est venu à sa rencontre pour lui faire une proposition alléchante.
La quêteUne légende raconte qu’il existerait un lieu renfermant les plus grandes prédictions de ce monde. On l’appelle La Chambre des prophéties. En son sein, on trouverait de longs parchemins concernant les êtres magiques exceptionnels et leur avenir. Celui qui trouverait ce lieu obtiendrait alors un pouvoir incommensurable sur le monde magique. Ce n’est pas pour rien que ce fourbe de Vargas souhaitait trouver l’accès à cette chambre. D’après lui, il parviendrait à y trouver le moyen de renverser la Source actuelle et prendre sa place. En l’échange de son aide, Vargas propose à mon père un poste très important dans le futur gouvernement des enfers… Pris au dépourvu et moralement au plus bas, il accepte.
La prophétie
Si la mission semblait impossible, l’équipe menée par Vargas a déjoué tous les pronostics grâce à une piste jusqu’alors inexplorée. Celle-ci les mena en plein cœur du Pérou, à quelques kilomètres du Temple d’Ollantaytambo. C’est là qu’ils découvrirent la Chambre des Prophéties, protégées par 1001 sortilèges magiques qu’ils déjouèrent un par un.
Tandis que Vargas, obnubilé par la recherche de la prophétie, cherchait avec frénésie, mon père lui se laissa guidé par son instinct.
Il parcourait les tables sur lesquelles sempilaient des parchemins scellés d’un sceau pourpre. Par moment, certains d'entre eux disparaissaient, une conséquence de la mort sûrement, tandis que parfois, certains se mettaient à briller plus que d’autres, le signe d’un changement de destin. Au bout d’un moment, son regard fut attiré par un parchemin en particulier. Posé seul sur une petite table basse, il s’en approcha avec précaution. A côté du sceau figurait un nom plus que familier : Emji Jönsson.
“C’est bon je l’ai !” hurla Vargas à l’autre bout de la pièce. Il saisit alors le parchemin, l’attitude victorieuse. C’est alors que les murs se mirent à trembler et des milliers de parchemins tombaient du ciel. Il fallait s’en douter, une ultime épreuve les attendait. Alors que tous se mirent à fuir, mon père saisit la prophétie avant de les suivre à toutes jambes.
C’est une fois à l’abri qu’il découvrit ce que la prophétie disait à mon sujet:
C’est lorsque le sang créateur coulera que l’héritier d’Odin émergera. L'éclipse de lune rousse éveillera alors la troublante vérité qui des cieux jaillira et la vengeance enfin régnera.
Il vit alors en ces mots un grand avenir pour moi, pour nous…
La mort
C’était un mercredi soir, un peu avant l’été. Je rentrais du lycée après avoir passé une journée tout ce qu’il y a de plus classique sauf. Il ne me fallait qu’une vingtaine de minutes pour rejoindre la maison en partant du lycée et j’avoue que j’aimais particulièrement faire ce chemin à pied: cela me permettait d’écouter ma musique et de profiter de l’air extérieur. A quelques mètres de la maison, mon Ipod décida de s'éteindre ! “Et merde, j’aurais du y penser hier soir !” dis-je en ôtant mes écouteurs. Soudain, des bruits sourds ainsi que des cris parvinrent jusqu’à mes oreilles. Cette voix, le connaissais trop bien.
“Maman !”. Je me mis à accélérer, à courir comme un dératé
“MAMAN !” hurlais-je.
J’arrivais enfin à la maison, la porte d’entrée était entrouverte. Lorsque je la poussai avec fracas, il était déjà trop tard. Une horde de démons, boules de feu à la main disparaissait aussitôt, laissant mon père seul dans la maison.
Son corps reposait désormais sur le sol, inanimé et mes larmes se mirent aussitôt à couler. Mes jambes cédèrent sous le poids des maux et je me retrouvais au sol, à son chevet. La boule de feu qui lui fut fatale avait marqué une trace sur sa poitrine. Son tee-shirt était rongé par la chaleur et tâché par la suie.
Je savais qu’avec mes capacités en biokinésie, j'avais la possibilité d’agir sur la guérison des corps. Alors dans un ultime espoir, je positionnai mes mains sur sa plaie, tentant de puiser dans mes ressources pour tenter de la ramener à la vie. Malheureusement, mes efforts furent vains. La biokinésie permet de jouer avec les molécules et de réparer par la suite leur modifications mais cette blessure n’était pas mon œuvre… je n’y pouvais rien.
“C’est trop tard fils ! Il faut y aller maintenant, ils pourraient revenir…”“Jamais tu m’entends ? Jamais je la laisserais !”“Il n’y a plus rien à faire…”“Pourquoi tu dis ça ? Jimmy va arriver ! Pourquoi il est pas encore là d’ailleurs ? Je suis sûr qu’il va pouvoir la guérir ! JIMMY !”“Ils l’ont tué… il y avait un être des ténèbres parmi eux !”
“PARDON ?” Je me relevai, les poings serrés. Un peu plus loin, dans le salon, je découvris le corps de Jimmy, l’être de lumière de ma mère, une flèche dans l’abdomen. Je portai aussitôt mes mains sur ma bouche, choqué par l’horreur de la scène à laquelle j’assistais.
“Comment tu peux être aussi calme !” lançais-je à mon père avant d’accourir auprès de Jimmy. Si à première vue il n’était plus parmi nous, sa légère respiration me donna de l’espoir. Je saisis une de ses mains au creux des miennes.
“Qu’est-ce qui avait bien pu se passer ?” pensais-je. Soudain… une voix dans ma tête. La vérité sortait de la bouche de Jimmy… Je compris alors que j’étais le rôle principal d’une scène orchestrée de toute pièce. Cette horde de démon, c’était un leure, c’était mon père qui avait tout commandité. Les yeux fermés, une larme s’écoula le long de ma joue tandis que Jimmy rendait son dernier souffle.
Lorsque je fit volte-face, bien déterminé à confronter mon géniteur, il était déjà là, derrière moi. J’allais hurler, je voulais le tuer sans même chercher à comprendre mais sa main se posa sur mon épaule et un sans un mot, il m’entraîna en enfer.
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L’enfer
Les mois qui suivirent furent atroces. J’étais prisonnier de mon propre père, surveillé par les pires enflures des enfers. Comment faire le deuil d’un parent dans ces conditions ? J’étais enfermé dans une “chambre” aussi sommaire qu’une cellule de prison et côtoyait chaque jour un meurtrier. Je ne mangeais plus, je dormais à peine et je ne parlais plus… je commençais à dépérir.
Mon état était inquiétant et mon père fit alors appel à une prophétesse qui sonda mon état de santé. Elle ne voyait qu’une solution, faire disparaître ma douleur à l’aide d’un envoûtement dont les effets ne dureraient qu’un temps. C’est ce qu’ils firent. J’étais désormais vide mais sur pied.
L’on m’expliqua alors l’histoire de la prophétie et ce qu’elle semblait me présager. D’après mon père, un grand avenir m’attendait et la mort de ma mère était une étape obligatoire pour me permettre d’accéder à mon plein potentiel. Plus les mois passaient et plus mon cerveau se faisait à l’idée que ma mère était morte en héroïne pour me laisser devenir l’être exceptionnel que mon démon de père pensait que je deviendrais. Il misait beaucoup sur moi et voyait à travers cette prophétie l’opportunité de se venger du système actuel pour pouvoir ensuite mettre en place notre règne.
Mais les années passèrent et la prophétie ne se réalisait pas. Il avait pourtant fondé tous ses espoirs sur l’éclipse de lune rousse de ce 21 décembre 2005. Le sang de la mère avait coulé, la lune rousse était présente, l'éclipse était prévue mais rien ne se produisit.
A son tour il sombra. Il devint impatient et colérique et la vision même de ma personne le mettait hors de lui si bien qu’il finit par me renier.
Défaite
Après avoir perdu ma mère, je perdais même la reconnaissance de celui qui lui avait ôté la vie : mon propre père. Je n’étais donc plus rien aux yeux de personnes dans ce monde.
Je me suis donc retrouvé à la rue.
Je parcourrai la ville à la recherche d’un endroit me permettant de passer la nuit. C’est ainsi que j’ai trouvé refuge sur un banc, proche du Golden Gate.
C’est là que j’ai été repéré par une assistante sociale de la mairie de San Francisco. Cette dernière s’est démenée corps et âmes pour me dégoter une place en foyer et ce jusqu’à mes 21 ans et même si je n’ai pas été très conciliant à cette époque, je dois admettre que je lui en suis aujourd’hui très reconnaissant. Seulement voilà, mes 21 ans révolus, je me suis retrouvé livré à moi-même. Entre la rue et les squats, il m’a fallu trouver des jobs accessibles et pas forcément très légaux: du deal, du vol (parfois aidé par un petit coup de pouce surnaturel), j’ai même parfois joué les toy boy et pour couronner le tout, le sortilège d’oubli était en train de cesser de fonctionner.
La pègre
On dit que le deuil à plusieurs étapes. D’abord le choc, le déni puis la colère avant de passer par des phases constructives. Seulement je crois que la colère ne m’a jamais vraiment quitté. En plus de mes activités déjà peu reluisantes, je me suis lancé dans les combats clandestins, une activité à l’abri des regards qui permet de gagner gros lorsque j’en sors victorieux. C’est fou mais je crois que cette violence me soulage, je la trouve même exutoire.
D’abord pratiqué dans le monde des mortels, il m’est arrivé aussi de pratiquer ces combats dans les mondes souterrains.
Une chose est sûre, j’ai vite réussi à me faire un nom dans ce milieu et sans cela, je n’aurais jamais fait la connaissance de Finn. De prime abord, le type est tout ce qu’il y a de plus normal. Il présente bien, semble mener une vie légère et sans accroc mais en grattant un peu, vous ferez la connaissance d’un des hommes les plus influents de la pègre de San Francisco. Finn n’est pas humain, c’est un démon qui mène du bout des doigts les truands les plus dangereux de la ville et pour être honnête, vous n’avez pas vraiment envie de vous trouver sur son chemin.
Lorsque ce dernier à découvert mes aptitudes lors d’un combat dans les souterrains, il a tout de suite senti le potentiel qui se cachait en moi. A l’issue de ma victoire, il m’a rejoint dans les vestiaires et m’a proposé de rejoindre son gang de malfaiteurs. En contrepartie de mon dévouement, il me promettait la sécurité et un toît sur la tête: une proposition que je ne pu refuser.
Fin de partie
“Ecoute moi p’tit pédé! Je t’ai averti que cette fois ce serait la dernière… C’était ma tune ou ton sang sur le sol…”
“Laisse-moi encore quelques jours, je t’en supplie !”
“Deux jours par ci puis trois jours par là… Arrête de chialer lopette !”
Suspendu par le col à quelques centimètres du sol, le jeune homme est en train de se débattre face à une grosse brute le menaçant de son poing.
Je suis pas le mieux placé pour parler de justice même si, au sein de la pègre, nous punissons généralement les êtres les plus dangereux de la société (avec des méthodes peu conventionnelles certes). Je ne sais pas ce qui est en train de se passer entre ces deux-là, mais je n’aime pas la tournure que prennent les choses. Je pourrais me volatiliser, faire comme si de rien n’était, mais ce gros molosse ne me revient pas et ses propos homophobes encore moins.
Évidemment avant toute intervention, il est d’usage de vérifier que le périmètre est dépourvu de regards indiscrets et pour le coup la ruelle est déserte.
“Tu vois cette lame ? J’hésite encore à savoir où te l’enfoncer… je suis sur qu’il y a un endroit qui te plairraaaaaaarrghhhhhh”.
Le visage de la brute se met à rougir, il suffoque. Il lâche subitement le jeune homme qui retombe d’un coup sec sur le sol et porte ses mains à sa gorge. En quelques secondes, lui aussi se retrouve par terre tandis que l’innocent en profite pour se faire la malle. Finalement, la brute me fait face. Mon bras est tendu dans sa direction. Le poing serré, je bloque sa respiration avant de la relâcher presque in extremis.
J’imaginais qu’une telle situation le calmerais voir le ferait fuir mais c’est finalement tout le contraire. L’homme ramasse le couteau tombé au sol et fonce droit sur moi.
“Tu vas crever connard !”
Il ne sait décemment pas a qui il a affaire. Je parviens à esquiver sans trop de difficulté sur le côté mais à peine ai-je le temps de me retourner que je me retrouve plaqué au sol.
Le type pèse le poids d’un âne mort si bien que ma force physique ne parvient pas à m’en dépêtrer. “On fait moins le malin maintenant ? Allez avoue, c’était ton petit copain que tu défendais toute à l’heure non ? Si ce n’est pas lui qui passe sous ma lame, tu feras très bien l’affaire dans ce cas…”.
Au moment où il lève la lame dans le ciel, je ne vois d’autres solutions que d’user des mes dons pour m’en sortir. Je ferme les yeux quelques secondes et me concentre sur la visualisation de l’assaillant.
“Qu’est-ce que…”. Des dizaines de cloques purulentes viennent de naître sur l'entièreté de son bras et, empêtré entre la douleur et le dégoût, il lâche l’arme blanche ce qui me permet de prendre le dessus. C’est désormais moi qui prend le dessus.
“Alors, ça te fait quoi de te retrouver en dessous imbécile ?”. A l’aide de mon poing droit, je viens asséner un premier coup sur son visage et alors que je prends de l’élan pour lui en donner un second, une objection sonore me coupe dans mon élan.
“POLICE ! Arrêtez vous ou je tire !”. Et merde… c’est Finn qui va péter un câble.
Me voilà donc en état d’arrestation alors que je tentai de jouer les justiciers ! Ça m'apprendra… Il faut dire qu’entre mon casier de délinquant et mon corps rempli de tatouages, je suis le coupable idéal.